In this note we introduce the notion of K–player additive extension of a symmetric two-player game and prove a result relating the equilibria in mixed strategies in the two games. Then we apply the result to the Borda electoral competition game.

Le terme de «reprise» désigne un concept propre à la Logique de la philosophie d’Eric Weil, à distinguer des diverses significations du mot dans la langue courante ou dans les discours philosophiques antérieurs («réduction», «répétition», «dépassement», etc.). Rendu possible et nécessaire par la différence, supposée par la Logique, entre attitude et catégo­rie philosophique, le concept de reprise permet de situer les diverses attitudes et catégories concrètes pures selon un ordre logico-philosophique (fondé sur le choix du discours cohé­rent) et de comprendre (...) comment elles jouent et se lient au cœur des discours philoso­phiques effectivement déployés au cours de l’Histoire. A l’œuvre dès le début du parcours logique qu’il rend possible, le concept de reprise est thématisé par étapes en fonction des contenus catégoriaux concrets jusqu’à l’explicitation de sa signification méthodique et sys­tématique dans la catégorie formelle du Sens. (shrink)

Gilbert Romeyer Dherbey, qui avait succédé à Pierre Aubenque à la chaire de philosophie antique de Paris IV, et qui a su maintenir très haut le rayonnement international du Centre de recherches sur la pensée antique, plus familièrement appelé Centre Léon Robin, n'est pas seulement un aristotélisant subtil et exigeant. Il a toujours refusé une pure érudition qui oublierait de se relier à une pensée philosophique. Et par là même, peut-être, il déborde le cadre strictement universitaire de la spécialisation, (...) d'abord, non seulement à l'intérieur du domaine grec, avec notamment son approche des présocratiques, mais surtout comme éditeur et interprète reconnu de Maine de Biran, et aussi par son goût de la littérature, que trahit une élégance stylistique heureusement toujours féconde. C'est pour rendre hommage au professeur et à l'homme, que nous nous sommes réunis à Lyon, au printemps 2008, autour de lui, son propre professeur de khâgne, M Gourinat, son camarade de toujours, J-F Marquet, ex-collègue de Paris IV, le maître des études hégéliennes qu'est B Bourgeois, les collègues, les amis, les anciens élèves, que sont B Saint Girons, M Protopapas, A-G Wersinger, A Devarieux, J-J Duhot, J-F Mattéi, J Frère, M Rashed, A Villani, F Baghdassarian. (shrink)

"Les etudes recueillies ici ont fait l'objet de communication et de discussions durant les annees 1992-1994, dans le cadre du seminaire du Centre de recherches sur la pensee antique ('Centre Leon Robin'), equipe de l'Universite de Paris-Sorbonne associee au CNRS"--P. 4 of cover.

The New Imperial Order : the Globalization of the U.S. Empire. It took the U.S. one century to extend their « manifest destiny » from North America to the whole world. In the aftermath of the Cold War, there still seemed to be a red line that the U.S. global empire could not tread easily, represented by the former boundaries of the ex-USSR. After September 11, this red line has been wiped out: U.S. military bases have been established in the (...) heart of the former Soviet Union. The U.S., which acts as the enforcer of capitalist globalization, has widened the gap between its military power and the rest of the world. Thus it can now envisage to establish a quasi-direct colonial rule in Baghdad in contrast with 1991 when it allowed Saddam Hussein to remain in power under embargo and scrutiny for lack of an alternative suitable to its interests. (shrink)

French translation by G. B. Côté and Roger Lapalme of "A Geneticist's Roadmap to Sanity" (G. B. Côté, 2019) with added bibliography. -/- À voir le monde d’aujourd’hui, on pourrait croire que nous avons perdu la raison. Je veux explorer ici les fondements mêmes de notre existence. Je discuterai brièvement du libre arbitre, de l’éthique, de la religion, de la souffrance, du dualisme cartésien et de l’état de conscience, avec un arrière-plan promulguant l’importance de la physique quantique d’aujourd’hui et de (...) l’intemporel. Pour ce faire, je devrai d’abord établir que le platonisme mathématique est une prémisse essentielle pour qu’un univers (ou même un multivers) prenne forme, et j’introduirai les trois modes d’existence abstrait, virtuel et concret (en philosophie) correspondant respectivement aux concepts d’information, d’énergie et de masse (en physique). Cet article constitue un bref exposé de ma théorie du tout. (shrink)

Quel message la nature nous livre-t-elle? La force s'impose-t-elle automatiquement? La théorie de l'évolution, trahie par le darwinisme social, répond-elle suffisamment aux problèmes éthiques de notre temps? Finalement, la raison du plus fort est-elle toujours la meilleure? Le préjugé est tenace : les plus forts feraient la loi. La nature le dément pourtant : les plus faibles, à l'exemple de l'enfant à naître, sont l'objet d'une protection remarquable dès leur conception et bénéficient génétiquement de pouvoirs de survie considérables. Dans cet (...) ouvrage, François Guery rétablit une vérité : la loi du plus faible. Il entreprend de réécrire l'histoire de la vie évoluée, en nuançant les apports du darwinisme à l'éthique. Il expose en profondeur l'erreur de ces idéologies qui tournent le dos à la notion de transmission intergénérationnelle. Un grand livre d'éthique qui renouvelle les débats de notre époque sur l'identité, la transmission et le droit du vivant à vivre et à s'imposer par une force qui lui est propre."--Page 4 of cover. (shrink)

Ulysse n'est pas un héros comme les autres. On peut considérer que son voyage retour est un voyage initiatique, et comparer les douze épreuves qu'il subit aux douze travaux d'Héraclès. Mais la comparaison s'arrête là, et nous découvrons qu'Ulysse est d'abord un homme qui refuse l'immortalité qui lui est offerte. Homère aurai-il voulu dépeindre un homme nouveau, une sorte de surhomme?

Oser parler du " don ", c'est prendre à rebours la logique économique et les dérives sociales qu'elle génère ; c'est faire droit à une attente inamissible des personnes et des sociétés. " Faire un don " perturbe de l'intérieur les mouvements économiques et leurs lois d'échange. Marcel Mauss a estimé que l'échange de dons unifiait les sociétés, mais un don sans retour, et donc sans contre-don, peut ouvrir celles-ci à des dimensions d'essentielle humanité, irréductibles aux lois des marchés. Jacques (...) Derrida et Jean-Luc Marion accompagnent la réflexion que voici. Paul Gilbert et Silvano Petrosino y rappellent que nos vies n'appartiennent pas au seul domaine de l'échange égalitaire et que la gratuité y est essentielle. L'amitié et la paternité en témoignent. (shrink)

SummaryThis paper on the philosophical poetics of Descartes has the following sections:1. The paradox of philosophical creation.2. The place of Olympica in Descartes' work.3. The three dreams.4. Knowledge, dream and reality.5. Science, poetry and wisdom.6. Scholastic philosophy and poetical philosophy.7. The philosophical value of Descartes' dreams.8. The method of method.9. Who dreamed?

Les sciences humaines sont en crise. Psychologies, sociologies, histoire et ethnologies ont confondu leur visée, l'Homo sapiens, avec une méthode unidimensionnelle héritée d'une physique périmée depuis l'apparition du " Nouvel Esprit Scientifique ". Gilbert Durand constate que cet échec péremptoire n'est dû qu'à un mirage pédagogique. A travers les recherches de pointe des anthropologues renaît l'aurore de retrouvailles avec le destin immémorial de l'Homo sapiens. Nous assistons progressivement à la résurgence d'une " Science de l'homme " qui, dans sa (...) singularité, retrouve bien des données transmises par les savoirs traditionnels : là où la Méthode exerçait son emprise totalitaire, le pluralisme des singularités - le " polythéisme des valeurs " - devient le garant de l'unité compréhensive du Sapiens. Une " raison autre " reconstitue lentement mais sûrement les assises prometteuses d'un " Nouvel Esprit Anthropologique ". (shrink)

L'oeuvre du philosophe Paul Gilbert, jésuite belge professeur de métaphysique depuis vingt-cinq ans à l'Université Grégorienne, est considérable et mérite d'être mieux connue. Après avoir étudié les écrits de saint Anselme (Dire l'ineffable, 1984), Paul Gilbert a questionné la métaphysique classique, sous l'influence de la philosophie réflexive (La Simplicité du principe, 1994). Il a ensuite souligné les chances offertes à la réflexion fondamentale par l'analogie, thème classique mais oublié (La Patience d'être, 1996, et Sapere e sperare, 2003). Plus (...) récemment, il a abordé la question de la violence, ce mal- être si commun (Violence et compassion, 2009). En 1997 déjà, son travail a été récompensé du prix Cardinal Mercier de l'U.C.Louvain-la-Neuve. Durant de nombreuses années, Paul Gilbert a été professeur invité à l'Institut catholique de Paris. A l'occasion de son éméritat dans cette institution, un colloque y a été organisé. Dans leurs communications, S. Bonanni, Ph. Capelle-Dumont, S. D'Agostino, E. Gabellieri, J. de Gramont, 1. Malaguti, R. Repole et E. Tourpe reprennent et développent l'élaboration de la pensée de Paul Gilbert. Ce dernier fait écho à chacune d'elles et, dans un exposé final, retrace son propre itinéraire intellectuel. (shrink)

La question du mal est abondamment discutée dans la philosophie contemporaine, signe de Vinquiétude qui habite notre culture. L'histoire du XXème siècle a certainement aidé à prendre conscience des possibilités qui appartiennent à la raison humaine, mais elle a ègalement révélé que cette même raison ne constituepas un instrument qui, de soi, pro-duit le bien de l'humanité. La première section de l'article présente des textes de Thomas d'Aquin et de Salvatore Natoli, qui cherchent l'un et à l'autre comment bien faire (...) avec le mal. Dans la seconde section, qui lit des pages de Jean Nabert, d'Emmanuel Lévinas et de Paul Ricoeur, le mal se montre injustifiable et donc inutilisable; la conscience y fait l'expé-rience d'une transcendance éthique irréductible. La troisième section commente enfin l'ex-pression biblique "Mysterium" iniquitatis en assumant ce que la contemplation de la Croix du Sauveur enseigne du mal. /// A questão do mal encontra-se amplamente discutida no âmbito da filosofia contemporânea, sinal evidente da profunda inquietude que perpassa a nossa cultura. A história do século XX contribuiu enormemente para nos ajudar a tomar consciência das possibilidades inerentes à razão humana, ainda que ao mesmo tempo tenha também demonstrado não ser a razão um instrumento que, de si, conduza necessariamente ao bem da humanidade. Num primeiro momento, o autor discute sobretudo textos de S. Tomás de Aquino e de Salvatore Natoli, pensadores eminentemente possuídos pela preocupação de lidar bem com o mal Debruça-se depois sobre os contributos de pensadores como Jean Nabert, Emmanuel Levinas e Paul Ricoeur, os quais consideram o mal algo profundamente injustificável e, por isso, também inutilizáva. É neste contexto, aliás, que a consciência experimenta uma transcendência ética irredutível. Por fim, o artigo comenta a expressão bíblica "Mysterium iniquitatis" numa tentativa de assumir aquilo que a contemplação da Cruz de Cristo ensina acerca do mal. (shrink)

AS formas históricas e institucionais do cristianismo em Itália fazem com que a filosofia se deva necessariamente confrontar com ele. Além disso, é também evidente que autores como Nietzsche ou Heidegger têm igualmente uma grande influência na península itálica. O artigo examina os escritos de quatro autores contemporêneos os quais, uns mais do que outros, se inspiram nos autores alemães antes mencionados para dar um sentido, frequentemente redutor, mas por vezes também respeitoso da fé dos crentes, ao cristianismo de que (...) a cultura italiana não pode fazer abstracção. Estes filósofos, unidos numa comum sensibilidade ao ser humano, estão também particularmente atentos, ainda que de maneiras muito variadas, à provocação do mal. A categoria da 'Kenose', derivada da meditação sobre a diferença ontológica e da contestação de um saber absoluto disponível para a razão religiosa, acompanha a reconstrução filosófica daquilo que, no cristianismo, mais profundamente toca os autores estudados neste artigo; o seu entendimento do cristianismo, contudo, depende muito da percepção nietzscheana do instante. /// The article starts with the assumption that the historical and institutional forms of Christianity in Italy make it unavoidable for philosophy to confront itself with it. It also mentions the great influence that authors like Nietzsche and Heidegger have in the Italian peninsula. The article proceeds to analyze the writings of four contemporary Italian thinkers. All these authors are inspired by the above mentioned German thinkers and aim at making sense, frequently in a reductive manner but also in a mode respectful of the believers' faith, of Christianity, something of which the Italian culture cannot make abstraction. These four Italian philosophers are particularly united in a common sensibility to the human being and attentive, even though in very different manners, to the provocation of evil. For them, the category of 'Kenosis', derived from the meditation on the ontological difference and the protest against an absolute knowledge available to the religious reason, goes together with the philosophical reconstruction of what in Christianity most touches them. The article also shows, finally, that for these authors the understanding of Christianity depends to a great extent of the impact of nietzschean thought. (shrink)

Bernard Lonergan não menciona Joseph Maréchal nos seus escritos, apesar de ter sido por ele influenciado no que respeita à estrutura dinâmica do conhecimento. Apesar disso, há que reconhecer que a intenção de Maréchal não era a de Lonergan. Maréchal, formado em biologia e em psicologia, desejava participar no movimento de renovação do tomismo, o qual na sua época era fortemente intelectualista. O seu esforço juntou-se ao do Maurice Blondel afirmando os direitos do acto comprometido nos processos cognitivos. O desejo (...) natural de conhecer Deus não se dá sem um desejo vital que dinamiza também a vontade em que ele se exprime de forma mais pura e genuína. Lonergan, cujo objectivo era a construção de uma epistemologia da teologia, ocupou-se primordialmente dos procedimentos próprios das ciências. Para ele, o desejo de conhecer leva o sujeito cognoscente a ultrapassar todas as ciências particulares, proporcionadas às nossas funções cognitivas, em direcção ao ser, concebido este de forma adequada como a totalidade presente e futura dos conteúdos do saber. Segundo o autor do artigo, Lonergan estaria, assim, mais próximo de Maréchal do que este de Suárez. /// Bernard Lonergan does not mention Joseph Maréchal in his writings, even though he received his influence regarding the dynamic structure of knowledge. However, the intention of Maréchal was not the intention of Lonergan. Maréchal, who had studied biology and psychology, wanted to participate in the movement of renewal of Thomism, which at the time was strongly intellectualist. His effort conjoined with the effort of Maurice Blondel in the recognition of the rights of the act inherent to the cognitive processes. The natural desire to know God does not come to be without a vital desire that also animates the will in which it comes to a better expression of itself. Lonergan, whose aim was the elaboration of an epistemology of theology, occupied himself primordially with the scientific processes. The desire to know leads the knowing subject beyond all the particular sciences, proportioned to our cognitive functions, toward being, which is adequately conceived as the present and future totality of the contents of knowledge. Hence, according to the author or the article, we might think that Lonergan was closer to Marechal than Marechal was to Suárez. (shrink)